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8 de março de 2024

Raízes do Brasil: Sérgio Buarque de Holanda

A origem etimológica da palavra família, vem do latim famulus, quer dizer escravo doméstico, e então, família é o conjunto dos escravos pertencentes e dependentes de um chefe ou senhor. Assim era a família greco-romana, formada por um patriarca e seus famulus: esposa, filhos, servos livres e escravos.

7 de março de 2024

Em 2024 - No caminho de Guermantes: Proust


Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust 






Incluindo o link: https://gavetadoivo.wordpress.com/

"Torso arcaico de Apolo

Não conhecemos sua cabeça legendária
na qual as pupilas maturavam. Porém
seu torso ainda arde como uma luminária,
em que seu olhar, mais tênue, se detém,

fica e brilha. Senão o leve reflexo
da curva do seu peito não te cegaria,
nem o sorrir, no giro dos quadris, iria
correr para esse centro que portava o sexo.

Seria apenas uma pedra deformada
sob os ombros de diáfana derrocada
e como pêlos de fera não brilharia

e nem teria toda sua forma rompida
como uma estrela: lugar não haveria
que não ti veja. Precisas mudar tua vida.

Traduçâo de Karlos Rischbieter"
https://gavetadoivo.wordpress.com/2011/04/19/senhores-e-tempo-de-rilke/#:~:text=%E2%80%94-,Torso%20arcaico%20de%20Apolo,Tradu%C3%A7%C3%A2o%20de%20Karlos%20Rischbieter,-%E2%80%94 
















La vie mondaine par sa nullité, par son ennui, donne un besoin perpétuel de changement, et les mondains, comme les neurasthéniques, ne subissent la loi que des volontés indifférentes à leurs capriches et qui ne se laissent pas plier. 



Je peux le dire ici, bien que je ne susse pas alors ce qui ne devait arriver que dans la suite. Certes, il est plus raisonnable de sacrifier sa vie aux femmes qu’aux timbres-poste, aux vieilles tabatières, même aux tableaux et aux statues. Seulement l’exemple des autres collections devrait nous avertir de changer, de n’avoir pas une seule femme, mais beaucoup. Ces mélanges charmants qu’une jeune fille fait avec une plage, avec la chevelure tressée d’une statue d’église, avec une estampe, avec tout ce à cause de quoi on aime en l’une d’elles, chaque fois qu’elle entre, un tableau charmant, ces mélanges ne sont pas très stables. Vivez tout à fait avec la femme et vous ne verrez plus rien de ce qui vous l’a fait aimer ; certes les deux éléments désunis, la jalousie peut à nouveau les rejoindre. Si après un long temps de vie commune je devais finir par ne plus voir en Albertine qu’une femme ordinaire, quelque intrigue d’elle avec un être qu’elle eût aimé à Balbec eût peut-être suffi pour réincorporer en elle et amalgamer la plage et le déferlement du flot. Seulement ces mélanges secondaires ne ravissant plus nos yeux, c’est à notre cœur qu’ils sont sensibles et funestes. On ne peut sous une forme si dangereuse trouver souhaitable le renouvellement du miracle. Mais j’anticipe les années. Et je dois seulement ici regretter de n’être pas resté assez sage pour avoir eu simplement ma collection de femmes comme on a des lorgnettes anciennes, jamais assez nombreuses derrière une vitrine où toujours une place vide attend une lorgnette nouvelle et plus rare.


Il y avait à Combray une rue de Saintrailles à laquelle je n'avais jamais repensé. Elle conduisait de la rue de la Bretonnerie à la rue de l'Oiseau. Et comme Saintrailles, ce compagnon de Jeanne d'Arc, avait en épousant une Guermantes fait entrer dans cette famille le comté de Combray, ses armes écartelaient celles de Guermantes au bas d'un vitrail de Saint-Hilaire. Je revis des marches de grès noirâtre pendant qu'une modulation ramenait ce nom de Guermantes dans le ton oublié où je l'entendais jadis, si différent de celui où il signifiait les hôtes aimables chez qui je dînais ce soir. Si le nom de duchesse de Guermantes était pour moi un nom collectif, ce n'était pas que dans l'histoire, par l'addition de toutes les femmes qui l'avaient porté, mais aussi au long de ma courte jeunesse qui avait déjà vu, en cette seule duchesse de Guermantes, tant de femmes différentes se superposer, chacune disparaissant quand la suivante avait pris assez de consistance. Les mots ne changent pas tant de signification pendant des siècles que pour nous les noms dans l'espace de quelques années. Notre mémoire et notre cœur ne sont pas assez grands pour pouvoir être fidèles.


* * * 


« Qu'est-ce que vous me dites là ? » s'écria la duchesse en s'arrêtant une seconde dans sa marche vers la voiture et en levant ses beaux yeux bleus et mélancoliques, mais pleins d'incertitude. Placée pour la première fois de sa vie entre deux devoirs aussi différents que monter dans sa voiture pour aller dîner en ville, et témoigner de la pitié à un homme qui va mourir, elle ne voyait rien dans le code des convenances qui lui indiquât la jurisprudence à suivre et, ne sachant auquel donner la préférence, elle crut devoir faire semblant de ne pas croire que la seconde alternative eût à se poser, de façon à obéir à la première qui demandait en ce moment moins d'efforts, et pensa que la meilleure manière de résoudre le conflit était de le nier. « Vous voulez plaisanter ? » dit-elle à Swann.


  • Et je sentais que ce plaisir social n’était pas du plaisir, que le plaisir c’était ce que, sans comprendre  pourquoi cela me rendait si heureux, ce que j’avais éprouver à Combray quand j’étais arrivé à démêler l'image de deux clochers peints sur le ciel, analogue à ce que je devais éprouver plus tard à chercher ce que me rappelait le goût de la madeleine trempée dans la tasse de thé. Malgré cela ce que je recherchais c’était les soirées où je rencontrais des gens que je me persuadais être agréables, et dont je me répétais les conversations avec un plaisir probablement  incomplet et où cependant ma pensée n’était pas interessée puisque je brûlais de les réciter à d’autres, mais en attendant ne pouvais que me les répéter tout haut, sentais bien que je ne pouvais en rien les approfondir dans la solitude et les transformer, car on ne peut travailler en soi-même que sur une impression absolument vraie et que celles-là, si agréables qu’elles fussent, étaient malgré tout un peu factices. 






En amour, souvent, la gratitude, le désir de faire plaisir, font donner au-delà de ce que l'espérance et l'intérêt avaient promis. (p. 464)

... comme Leibniz admet que chaque monade en reflétant tout l'univers y ajoute quelque chose de particulier. (p. 463)




Authentique ou non, l'apostrophe de Mlle de Guermantes au grand-duc, colportée de maison en maison, était une occasion de raconter avec quelle élégance excessive Oriane était arrangée à ce dîner. Mais si le luxe (ce qui précisément le rendait inaccessible aux Courvoisier) ne naît pas de la richesse, mais de la prodigalité, encore la seconde dure-t-elle plus longtemps si elle est enfin soutenue par la première, laquelle lui permet alors de jeter tous ses feux. Or, étant donné les principes affichés ouvertement non seulement par Oriane, mais par Mme de Villeparisis, à savoir que la noblesse ne compte pas, qu'il est ridicule de se préoccuper du rang, que la fortune ne fait pas le bonheur, que seuls l'intelligence, le coeur, le talent ont de l'importance, les Courvoisier pouvaient espérer qu'en vertu de cette éducation qu'elle avait reçue de la marquise, Oriane épouserait quelqu'un qui ne serait pas du monde, un artiste, un repris de justice, un va-nu-pieds, un libre penseur, qu'elle entrerait définitivement dans la catégorie de ce que les Courvoisier appelaient « les dévoyés ».




« Hélas, eût pensé Robert, est-ce la peine que j'aie passé ma jeunesse à mépriser la naissance, à honorer seulement la justice et l'esprit, à choisir, en dehors des amis qui m'étaient imposés, des compagnons gauches et mal vêtus s'ils avaient de l'éloquence, pour que le seul être qui apparaisse en moi, dont on garde un précieux souvenir, soit non celui que ma volonté, en s'efforçant et en méritant, a modelé à ma ressemblance, mais un être qui n'est pas mon oeuvre, qui n'est même pas moi, que j'ai toujours méprisé et cherché à vaincre ? Est-ce la peine que j'aie aimé mon ami préféré comme je l'ai fait, pour que le plus grand plaisir qu'il trouve en moi soit celui d'y découvrir quelque chose de bien plus général que moi-même, un plaisir qui n'est pas du tout, comme il le dit et comme il ne peut sincèrement le croire, un plaisir d'amitié, mais un plaisir intellectuel et désintéressé, une sorte de plaisir d'art ? » 


* * *

Nous ne profitons guère de notre vie, nous laissons inachevées dans les crépuscules d’été ou les nuits précoces d’hiver les heures où il nous avait semblé qu’eût pu pourtant être enfermé un peu de paix ou de plaisir. Mais ces heures ne sont pas absolument perdues.

* * * 

Quand je me retrouvai seul chez moi, me rappelant que j'avais été faire une course l'après-midi avec Albertine, que je dînais le surlendemain chez Mme de Guermantes, et que j'avais à répondre à une lettre de Gilberte, trois femmes que j'avais aimées, je me dis que notre vie sociale est, comme un atelier d'artiste, remplie des ébauches délaissées où nous avions cru un moment pouvoir fixer notre besoin d'un grand amour, mais je ne songeai pas que quelquefois, si l'ébauche n'est pas trop ancienne, il peut arriver que nous la reprenions et que nous en fassions une œuvre toute différente, et peut-être même plus importante que celle que nous avions projetée d'abord.

Quando me vi sozinho em casa, lembrando-me que tinha ido às compras à tarde com Albertine, que dois dias depois jantaria em Madame de Guermantes e que devia responder a uma carta de Gilberte, três mulheres que amara, digo a mim mesmo que nossa vida social é, como o ateliê de um artista, cheia de esboços abandonados onde pensamos por um momento que poderíamos suprir nossa necessidade de um grande amor, mas não pensei que às vezes, se o esboço não for muito antigo, pode acontecer que o retomemos e façamos dele um trabalho completamente diferente, e talvez até mais importante do que aquele que havíamos planejado originalmente.



Nous sommes le club de lecture dont les gens ne vont aux réunions que s'ils le peuvent.



C’est la terrible tromperie de l’amour qu’il commence par nous faire jouer avec une femme non du monde extérieur, mais avec une poupée intérieure à notre cerveau, la seule d’ailleurs que nous ayons toujours à notre disposition, la seule que nous posséderons, création factice à laquelle peu à peu, pour notre souffrance, nous forcerons la femme réelle à ressembler.



Je n'obéis pas tout de suite à cette invitation. Un autre l'eût même pu trouver superflue, car Albertine avait une prononciation si charnelle et si douce que, rien qu'en vous parlant, elle semblait vous embrasser. Une parole d'elle était une faveur, et sa conversation vous couvrait de baisers. Et pourtant elle m'était bien agréable, cette invitation. Elle me l'eût été même d'une autre jolie fille du même âge ; mais qu'Albertine me fût maintenant si facile, cela me causait plus que du plaisir, une confrontation d'images empreintes de beauté. Je me rappelais Albertine d'abord devant la plage, presque peinte sur le fond de la mer, n'ayant pas pour moi une existence plus réelle que ces visions de théâtre où on ne sait pas si on a affaire à l'actrice qui est censée apparaître, à une figurante qui la double à ce moment-là, ou à une simple projection. Puis la femme vraie s'était détachée du faisceau lumineux, elle était venue à moi, mais simplement pour que je pusse m'apercevoir qu'elle n'avait nullement, dans le monde réel, cette facilité amoureuse qu'on lui supposait dans le tableau magique. J'avais appris qu'il n'était pas possible de la toucher, de l'embrasser, qu'on pouvait seulement causer avec elle, que pour moi elle n'était pas une femme plus que des raisins de jade, décoration incomestible des tables d'autrefois, ne sont des raisins. Et voici que dans un troisième plan elle m'apparaissait réelle, comme dans la seconde connaissance que j'avais eue d'elle, mais facile comme dans la première ; facile, et d'autant plus délicieusement que j'avais cru si longtemps qu'elle ne l'était pas. Mon surplus de science sur la vie (sur la vie moins unie, moins simple que je ne l'avais cru d'abord) aboutissait provisoirement à l'agnosticisme. Que peut-on affirmer, puisque ce qu'on avait cru probable d'abord s'est montré faux ensuite, et se trouve en troisième lieu être vrai ? (Et hélas, je n'étais pas au bout de mes découvertes avec Albertine.) En tout cas, même s'il n'y avait pas eu l'attrait romanesque de cet enseignement d'une plus grande richesse de plans découverts l'un après l'autre par la vie (cet attrait inverse de celui que Saint-Loup goûtait, pendant les dîners de Rivebelle, à retrouver, parmi les masques que l'existence avait superposés dans une calme figure, des traits qu'il avait jadis tenus sous ses lèvres), savoir qu'embrasser les joues d'Albertine était une chose possible, c'était pour moi un plaisir peut-être plus grand encore que celui de les embrasser. Quelle différence entre posséder une femme sur laquelle notre corps seul s'applique parce qu'elle n'est qu'un morceau de chair, et posséder la jeune fille qu'on apercevait sur la plage avec ses amies, certains jours, sans même savoir pourquoi ces jours-là plutôt que tels autres, ce qui faisait qu'on tremblait de ne pas la revoir. La vie vous avait complaisamment révélé tout au long le roman de cette petite fille, vous avait prêté pour la voir un instrument d'optique, puis un autre, et ajouté au désir charnel l'accompagnement, qui le centuple et le diversifie, de ces désirs plus spirituels et moins assouvissables qui ne sortent pas de leur torpeur et le laissent aller seul quand il ne prétend qu'à la saisie d'un morceau de chair, mais qui, pour la possession de toute une région de souvenirs d'où ils se sentaient nostalgiquement exilés, s'élèvent en tempête à côté de lui, le grossissent, ne peuvent le suivre jusqu'à l'accomplissement, jusqu'à l'assimilation, impossible sous la forme où elle est souhaitée, d'une réalité immatérielle, mais attendent ce désir à mi-chemin, et au moment du souvenir, du retour, lui font à nouveau escorte ; baiser, au lieu des joues de la première venue, si fraîches soient-elles, mais anonymes, sans secret, sans prestige, celles auxquelles j'avais si longtemps rêvé, serait connaître le goût, la saveur, d'une couleur bien souvent regardée. On a vu une femme, simple image dans le décor de la vie, comme Albertine profilée sur la mer, et puis cette image, on peut la détacher, la mettre près de soi, et voir peu à peu son volume, ses couleurs, comme si on l'avait fait passer derrière les verres d'un stéréoscope. C'est pour cela que les femmes un peu difficiles, qu'on ne possède pas tout de suite, dont on ne sait même pas tout de suite qu'on pourra jamais les posséder, sont les seules intéressantes. Car les connaître, les approcher, les conquérir, c'est faire varier de forme, de grandeur, de relief l'image humaine, c'est une leçon de relativisme dans l'appréciation d'un corps, d'une femme, belle à réapercevoir quand elle a repris sa minceur de silhouette dans le décor de la vie. Les femmes qu'on connaît d'abord chez l'entremetteuse n'intéressent pas, parce qu'elles restent invariables.





Je peux le dire ici, bien que je ne susse pas alors ce qui ne devait arriver que dans la suite. Certes, il est plus raisonnable de sacrifier sa vie aux femmes qu'aux timbres-poste, aux vieilles tabatières, même aux tableaux et aux statues. Seulement l'exemple des autres collections devrait nous avertir de changer, de n'avoir pas une seule femme, mais beaucoup. Ces mélanges charmants qu'une jeune fille fait avec une plage, avec la chevelure tressée d'une statue d'église, avec une estampe, avec tout ce à cause de quoi on aime en l'une d'elles, chaque fois qu'elle entre, un tableau charmant, ces mélanges ne sont pas très stables. Vivez tout à fait avec la femme et vous ne verrez plus rien de ce qui vous l'a fait aimer; certes les deux éléments désunis, la jalousie peut à nouveau les rejoindre. Si après un long temps de vie commune je devais finir par ne plus voir en Albertine qu'une femme ordinaire, quelque intrigue d'elle avec un être qu'elle eût aimé à Balbec eût peut-être suffi pour réincorporer en elle et amalgamer la plage et le déferlement du flot. Seulement ces mélanges secondaires ne ravissant plus nos yeux, c'est à notre cœur qu'ils sont sensibles et funestes. On ne peut sous une forme si dangereuse trouver souhaitable le renouvellement du miracle. Mais j'anticipe les années. Et je dois seulement ici regretter de n'être pas resté assez sage pour avoir eu simplement ma collection de femmes comme on a des lorgnettes anciennes, jamais assez nombreuses derrière une vitrine où toujours une place vide attend une lorgnette nouvelle et plus rare.




" Depois de ter deixado Paris , onde, apesar da primavera que já apontava, as  árvores dos boulevares estavam apenas com as primeiras folhas, o trem circular nos deixou , a Saint-Loup e a mim,   no povoado dos arredores em que morava a sua amante, foi uma verdadeira maravilha ver cada jardinzinho empavesado pelos imensos altares brancos das árvores frutíferas em flor. Era como uma das festas singulares , poéticas, efêmeras e locais que  gente vem contemplar de muito longe em épocas fixas , mas uma festa dada pela natureza. As flores das cerejeiras são tão estreitamente aderidas aos ramos, como uma branca envoltura, que de longe, entre as  árvores que não estavam nem bem floridas nem enfolhadas poder-se-ia acreditar, por aquele dia de sol ainda tão frio, que era a neve derretida em outros lugares que havia permanecido intacta junto aos arbustos. Mas as grandes pereiras envolviam cada casa, cada humilde pátio, de uma brancura mais vasta, mais unida, mais fulgurante e como se todas as casas, todas as cercas do povoado estivessem a fazer , na mesma data, a sua primeira comunhão. "
Pag 139.


Les niais s'imaginent que les grosses dimensions des phénomènes sociaux sont une excellente occasion de pénétrer plus avant dans l'âme humaine ; ils devraient au contraire comprendre que c'est en descendant en profondeur dans une individualité qu'ils auraient chance de comprendre ces phénomènes.

Vous n'avez pas essayé d'un petit voyage, le changement d'air, retrouver l'appétit,  etc.


Allez aux Champs-Elysées, Madame, près du massif de lauriers qu'aime votre petit-fils. Le laurier vous sera salutaire. Il purifie. Après avoir exterminé le serpent Python, c'est une- branche de laurier à la main qu'Apollon fit son entrée dans Delphes. Il voulait ainsi se préserver des germes mortels de la bête venimeuse. Vous voyez que le laurier est le plus ancien, le plus vénérable, et j'ajouterai — ce qui a" sa valeur en thérapeutique, comme en prophylaxie — le plus beau des antiseptiques. »



- "Que pensez-vous de l'amour?"

- "L'amour? Je le fais souvent mais je n'en parle jamais."


Paraísos perdidos

Cabourg Balbec

Une femme unconnue

A primavera de Botticelli

J'accuse (filme de 2019)

A consciência do amor em Proust, uma questão de espaço

How to read Proust


João XX

15 Disse ele: "Mulher, por que está chorando? Quem você está procurando?"
Pensando que fosse o jardineiro, ela disse: 
"Se o senhor o levou embora, diga-me onde o colocou, e eu o levarei". 




Marcel Proust rare footage, 1904


Le parcours Marcel Proust - Visites privées


"Marcel Proust au fil du temps" 



Pasiphaé


O Tempo: Páginas inéditas do escritor francês Marcel Proust serão publicadas em março


Unseen work by Proust announced as ‘thunderclap’ by French publisher


Prousts long lost novel turns up in a pile of old papers


Proust inédito


Le XVème siècle est celui de l'expansion extraordinaire des systèmes allégoriques. L'architecture des cathédrales et les vastes fresques murales dont elles sont couvertes peuvent être lues comme des allégories. Dans la chapelle Scrovegni de Padoue, à hauteur de regard, Giotto peint quatorzes figures de vices et vertus. Elles sont irréelles, détachées de tout contexte, systématiquement défigurées, déformées, invraisemblables, hétéroclites. Ici un serpent sort de la bouche de l'Invidia (envie), qui est implicitement associée à la médisance. Elle marche dans un grand feu de couleur vive qui contraste avec la grisaille des figures. Il ne s'agit pas de fantaisie, mais de similitude dissemblable : l'image aberrante, absurde ou inconvenante est supposée active. Son intensité visuelle déclenche un souvenir chez celui qui la contemple. Il est frappé, traumatisé.



Mitologia Grega: O castigo das danaides


  • https://youtu.be/-hdRPoTKc1A


Elstir


 "Joie, joie, joie, pleurs de joie" (Pascal)

Félicité inconnue!


"Denombrement devant Bethléem": Bruegel l'Ancien


On pardonne  les crimes individuels, mais non la participation à un crime collectif.






C'est dans la maladie que nous nous rendons compte que nous ne vivons pas seuls, mais enchaînés à un être différent, dont des abîmes nous séparent, qui ne nous connaît pas et duquel il est impossible de nous faire comprendre : notre corps...

... La médecine étant un compendium des erreurs successives et contradictoires des médecins, en appelant à soi les meilleurs d'entre eux on a grande chance d'implorer une vérité qui sera reconnue fausse quelques années plus tard. De sorte que croire à la médecine serait la suprême folie, si n'y pas croire n'en était pas une plus grande car de cet amoncellement d'erreurs se sont dégagées à la longue quelques vérités.





"(...)Voltando ao som: se reforçarmos os tampões que fecham o conduto auditivo, estes
obrigam ao pianíssimo a moça que executava acima da nossa cabeça uma ária turbulenta;
se untarmos esses tampões com qualquer substância oleosa, logo o seu despotismo é
obedecido pela casa inteira e suas leis se estendem até o exterior. Já não basta o
pianíssimo, o tampão faz instantaneamente fechar-se o piano e acaba-se de inopino a lição de música; o senhor que marchava sobre a nossa cabeça cessa de súbito a sua
ronda; a circulação dos carros e dos bondes é interrompida como se esperassem um
chefe de Estado. E essa atenuação dos sons até perturba algumas vezes o sono, em vez
de protegê-lo. Ontem ainda os ruídos incessantes, descrevendo-nos de modo contínuo
os movimentos da rua e da casa, acabavam por nos adormecer como um livro
aborrecido; hoje, na superfície de silêncio estendida sobre o nosso sono, um choque,
mais forte que os outros, chega a fazer-se ouvir, leve como um suspiro, sem ligação
com nenhum outro som, misterioso; e o pedido de explicação que ele nos exala basta
para nos acordar.

Que se retirem por um instante ao doente os algodões superpostos ao
seu tímpano e subitamente a luz, o sol pleno do som, ofuscante, aparece, ressurge no
universo; a toda a velocidade regressa o povo aos rumores vedados; assiste-se, como se
fossem salmodiadas por anjos musicistas, à ressurreição das vozes. As ruas vazias, num
instante as enchem as asas rápidas e sucessivas dos bondes cantores. E no próprio
quarto, o doente acaba de criar, não como Prometeu o fogo, mas o rumor do fogo. E
apertando e afrouxando os tampões de algodão, é como se alternadamente se acionassem
um e outro dos dois pedais que foram acrescentados à sonoridade do mundo exterior

Mas há supressões de ruído que não são momentâneas. O que ficou completamente
surdo nem ao menos pode aquecer leite ao seu lado sem que precise ficar espiando sobre
a vasilha destampada o reflexo branco, hiperbóreo, semelhante a uma tempestade de
neve, e que é o signo premonitório a que é prudente obedecer, desligando, como o
Senhor ao deter as águas, os condutores elétricos; pois já o voo ascendente e
espasmódico do leite que ferve dá vazão à sua cheia em algumas investidas oblíquas,
enfuna, arredonda algumas velas meio soçobradas que a nata havia pregueado, arroja à
tempestade uma de nácar; e a interrupção das correntes, se se conjura a tempo a tormenta
elétrica, fará girar todas elas sobre si mesmas e as soltará em deriva, mudadas em pétalas
de magnólias.

Mas se o doente não tomou com a devida pressa as precauções
necessárias, logo, com os seus livros e relógio emergindo a custo de um oceano branco,
após aquela mascarada láctea, será obrigado a pedir socorro à velha criada que, mesmo
que seja o patrão um político ilustre ou um grande escritor, lhe dirá que ele não tem
mais juízo que uma criança de cinco anos. Em outros momentos, no quarto mágico,
adiante da porta fechada, uma pessoa que ainda há pouco não estava ali faz a sua
aparição; é um visitante a quem não se viu entrar e que apenas faz gestos como num
desses pequenos teatros de fantoches, tão repousantes para os que se entediaram da
linguagem falada. E quanto ao surdo integral, visto que a perda de um sentido
acrescenta tanta beleza ao mundo como o não faria a sua aquisição, é com delícia que
passeia agora por uma Terra quase edênica onde o som ainda não foi criado. As mais
altas cascatas se desenrolam, para os seus olhos apenas, mais calmas que o mar imóvel,
como cataratas do Paraíso

Como o ruído era para ele, antes da surdez; a forma
perceptível sob a qual jazia a causa de um movimento, os objetos movidos sem rumor
parecem movidos sem causa; despojados de toda qualidade sonora, mostram uma
atividade espontânea, parecem viver; agitam-se, imobilizam-se, incendeiam-se por si
mesmos. Alçam por si mesmos o voo, como os monstros alados da Pré-História. Na
casa solitária e sem vizinhos do surdo, o serviço, que já mostrava mais reserva e era
feito silenciosamente antes que a afecção fosse completa, está agora, com algo de sub-
reptício, assegurado por mudos, como acontece com um rei de féerie. (...)"

O caminho de guermantes pag.85



"Chacun voit en plus beau ce qu'il voit à distance, ce qu'il voit chez les autres." (p. 226)





De resto, há certos assuntos sobre os quais é muito imprudente criar uma agitação que depois nos fuja ao controle.

Certes il faut mettre le holà  aux menées antimilitaristes mais nous n'avons non plus que faire d'un grabuge encouragé par ceux des éléments de droite qui, au lieu de servir l'idée patriotique, songent à se servir. La France, Dieu merci, n'est pas une république sud-américaine  et le besoin ne se fait pas sentir d'un général de pronunciamento.





Les Bretonnes au pardon: Pascal Dagnan-Bouveret



6 de março de 2024

2041: Kai-Fu Lee & Chen Qiufan


Haicai feito na aquisição do livro "2041"


Ao ler este livro,

eu pretendo aprender mais

sobre o uso da IA.

Elenir


Um livro, uma escrita

Um sentimento que transpira


Um parágrafo, uma frase 

uma emoção que respira


Modifica meu batimento

Aperta meu peito

Altera meu state of mind


Porque foi um humano como eu

Que pensou assim, que sentiu assim, 

que transmitiu assim

Me fez rir, chorar, me tocou


E agora, se sei que isso é uma técnica aprendível, reproduzível, 

como vou receber essas linhas?


Não quero que me falem de IA

Não, quero a emoção viva, pulsante que vem de um coração capaz de sangrar

Rita


O elefante dourado


As deusas por trás das máscaras:


Dois Pardais

Quando Pardal Prateado era mais novo, Rei e Andres tentaram matriculá-lo em uma escola on-line para crianças com síndrome de Asperger. O menino podia acessar uma sala de aula virtual por meio de Solaris. O sistema de IA criava colegas e professores virtuais para cada criança de acordo com seus diferentes níveis de cognição e características comportamentais. Portanto, todas as interações eram altamente individualizadas, do estilo visual da interface até o tom de voz do instrutor.

 "Pardal Dourado começou a entender por que, no círculo social do pai, outros sócios de sucesso eram com frequência pessoas mais velhas. Entender outros seres humanos exigia uma longa curva de aprendizado"

Ao ler este livro,

eu pretendo aprender mais

sobre o homem e a IA.

Elenir



Amor sem Contato: Mônica Ozório

É fofo vocês ficarem indignadas com o rapaz do conto. Num livro de romance real, seria uma calamidade, seria ultrajante, e mocinhas modernas virariam as costas para o sujeito - acho (o que não ocorreria nos romances antigos, onde a mocinha desmaiaria de emoção, rsrsrsrs.). Mas lembrem-se: esse livro não é realmente sobre pessoas. É sobre IA. As personagens humanas e seus dramas são meras ferramentas secundárias (atores coadjuvantes) para os autores mostrarem as IAs agindo no cotidiano. Por isso os enredos são tão simplórios e até bobinhos. O pobrezinho do Garcia só queria sair do reme-reme, gente!... foi até romanticozinho. Os autores realmente não estão tentando escrever um bom romance, analisar relações e conflitos amorosos. Acho que nem têm talento para essa escrita. Mas gosto de ver vocês tirando leite de pedra e lendo os contos tanto no sentido em que foi escrito (IA) quanto debatendo o drama dos seres humanos envolvidos.


O motorista abençoado: Elenir

Carros sós na pista
correndo sem motorista.
Visão do futuro.


Genocídio quântico

Nesse mundo horrível ninguém deveria ser privado de esperança, mesmo que não fizesse sentido.

Não precisamos da I.A. para nos destruir; temos nossa própria arrogância. 


Relatos de um gato viajante e Zero K: Mônica Ozónio

Acabei de pôr meu prato de sopa artificial de lado para me questionar sobre o pouco que sei sobre os japoneses. Estou lendo Relatos de um Gato Viajante, e já de véspera eu sei que vou chorar (Satoru está morrendo, né???). Gatos e bons homens me deixam lacrimosa. Bom homem de gato foi meu melhor relacionamento. Então já amo o gato e o homem que gosta de gatos. 
Mas não vim aqui escrever sobre algo do meu eu. Eu não consigo relacionar nossa sociedade, minha infância e juventude, com o mundo do Satoru. São as crianças do Japão? O quão são sofridas e amadurecidas por adultos voltados para a ascensão profissional e os compromissos do trabalho? Mesmo Satoru, adorado pelos pais falecidos de forma trágica, me parece uma criança madura demais. No Japão é assim? Porque nas mídias (e os que vi nas minhas viagens) parecem diferentes: "Tops de Instragran". 
Acho que não. Creio que ou autor está fazendo uma crítica séria às crianças não desejadas pelos pais, mas geradas pelo conceito de que o normal é se casar e ter filhos. E depois não sabem o que fazer com essas crianças não tão desejadas. 
E os já conhecidos pais de sempre, que não se preocupam com os desejos e necessidades dos seus filhos. Tudo muito doloroso. E não creio que haja muita diferença no ocidente. 
No livro, Satoru criança ajuda (até agora) aos seus amigos a superarem essas rejeições. A crescerem e se adaptarem ao redor, parece. Satoru é a argamassa que une pessoas "desamadas" pelos pais. Mas ainda faltam mais de 50% do livro para eu tentar entender o que o autor está passando através da viagem de Satoru e Nana (amo Nana. Que gato auter ego gente!!!)
Por outro lado estou lendo Zero K também. O medo da morte ao ponto do ridículo, do absurdo. Gastar fortunas inenarráveis na esperança de serem despertados no futuro (ao invés de investir na fome do aqui e agora, por exemplo). Esperando despertarem totalmente curados, rejuvenescidos, lindos e poderosos. Numa forma ciber-humana e num lugar criado para eles, muito melhor do que seria o da humanidade real. 
Em dois livros recentes li sobre a criogenia. Neuromancer e Zero K. Nosso personagem principal de Zero K se vê subitamente lidando, não só com o ritual de despedida da madrasta doente terminal que optou pela criogenia, na "certeza" vendida por uma indústria suspeitíssima de que despertará como um ser perfeito e saudável. Mas pior do que isso, a decisão de seu pai de segui-la, mesmo que tenha a saúde plena e muitos anos saudáveis pela frente. Insanidade. Vaidade. Desespero pela vida eterna. Medo da Morte, da finitude e do desconhecido. E no entanto, a criogenia é em si mesma um desconhecido. O que o dinheiro pode comprar para os egoístas, não?

Eu terminei Zero K hoje, durante a viagem de volta de Nova Friburgo. No Google eu li que o autor pesquisou o mínimo possível para escrever, o que me trouxe um certo alívio. Muitas vezes esquecia que era ficção e ficava abismada/revoltada pela criogenia ser uma cópia horrenda da mumificação egípcia e as pessoas ainda terem esperança de conseguirem ressuscitar. 
E também era difícil separar a parte "criogênica" propriamente dita do foco do autor, que creio eu, era discutir a morte, a ansiedade por uma vida eterna e perfeição do corpo, a vaidade e a "gastança" com isso. Ele discute muito as relações familiares quebradas, distantes. Entretanto não recomendo o livro para o grupo. É longo por ter muitas reminiscências do narrador/filho, e chega realmente a ser entediante, como o Evandro me avisou.
Se fosse baseado em dados reais dessa gente que já procura essa insanidade (? Ou eu sou tacanha.) eu até recomendaria. Mas parece ser bem fora da realidade a forma como ele descreve essa "comunidade criogênica". Acho que é só pano de fundo. Não li outros livros dele, então não tenho certeza.

À sombra das raparigas em flor: Proust




A moça que vendia leite no trem: Elô

A simplicidade, pra quem não está muito habituado com ela , encanta. Eu me lembro de que quando saí do Fonseca  pra morar sozinha em Lagoinha, ficava  encantada . No final da minha nova rua, havia um pequeno curral. Eu ia comprar leite tirado na hora,  bem cedo.  Via a enorme bola do sol ,no final da rua e sentia o cheiro do esterco. RESTOS DE UMA VIDA  mais simples, campesina. Havia também uma horta em outra rua próxima. O caminho era de terra arenosa,  não havia asfalto ainda.  Eu comia poeira, pra ir dar aula no final de Santa Isabel. Eu romantizava tudo.   Depois veio o primeiro mercado no bairro, asfalto, a horta acabou e o boi e a vaca morreram. Até o dono deles,  acho.  O asfalto chegou... Assim.  Marcel também aprecia, desde menino,  a natureza dos campos,  as pessoas mais simples.  Eu adorava ouvir as histórias de Lagoinha , através de uma senhora.  Houve mesmo uma lagoinha, uma fazenda  que fabricava o óleo das lamparinas , antes da luz elétrica,  ela contava : Fazenda do Assa - peixe. Acho que esse era o nome antigo. No quintal de minha última morada por lá, vez em quando, se encontrava restos de louças,  objetos dos escravos. Quando mexeram  no terreno pra construir novas casas ,  descobriram alguns objetos. Dona Didinha me contava essas histórias  de Lagoinha.  Depois a lagoa do lugar foi secando , haviam os valões.  Tudo passa!

"… se a imaginação é levada pelo desejo daquilo que não podemos possuir, seu impulso não é limitado por uma realidade inteiramente percebida nesses encontros, onde o encanto da passante está em geral diretamente relacionado com a rapidez da passagem ".


Convescote proustiano

21/05/2023 - 11:00 h

Local: Jardim Botânico

Banco sonoro próximo ao Lago Frei Leandro

Em busca do tempo perdido - Vol. 2 - À sombra das raparigas em flor






"(...)Voltei porque devia ir jantar em Rivebelle com Robert, e minha avó exigia que em tais dias, antes de partir, eu me estendesse uma hora no leito, sesta que o médico de Balbec logo me prescreveu para as outras tardes. Aliás, para voltar, nem sequer havia a necessidade de deixar o dique e penetrar no hotel pelo hall, isto é, por trás. Em virtude de um adiantamento comparável ao do sábado em Combray, quando se almoçava uma hora mais cedo, agora, em pleno verão, os dias se haviam tornado tão longos que o sol ainda estava alto no céu, como em uma hora de merenda, quando punham a mesa para o jantar no Grande Hotel de Balbec.(...)"
[A sombra das Raparigas em flor. Pag.447]


(...)Esqueceu que hoje é sábado?": riam-se todos por um quarto de hora e tinham a intenção de subir e contar o esquecimento à tia Léonie, para diverti-la. Até o aspecto do céu parecia outro. Depois do almoço, o sol, consciente de que era sábado, passeava uma hora a mais pelas alturas e; quando um de nós, pensando estar atrasado para o passeio, dizia: "Como, são só duas horas?" ao ver passarem as duas badaladas da torre de Saint-Hilaire...(...)"
[No caminho de Swann pag.111]


Perceberam a abordagem do sábado no Vol.1 e 2 de Em busca do tempo perdido?



https://www.plural.jor.br/sempre-teremos-paris/sobre-a-experiencia-de-ler-em-busca-do-tempo-perdido/ 


Na pag 214, Marcel vai dar um passeio enquanto aguarda a avó que saiu para fazer algumas compras , depois de discutir sobre preço com o gerente do hotel. Este parece não tê-la ouvido com o devido respeito. MARCEL anda um pouco pelos arredores e observa uma estátua. Estátua dessa figura apresentada aí acima, no link. Só que há algumas discordâncias na escrita dessa figura histórica, esse corsário francês. Encontrei discordâncias da escrita de Proust: Danguay-Trouin. De qualquer forma, percebemos que Marcel deve se sentir atraído por Danguay e sua vida pelos mares , como corsário . Bem  própria curiosidade dos adolescentes. Incomoda-o pessoas que tomam gelado , perto da estátua ...e ele se sente extremamente solitário , enquanto aguarda a avó.





Bem , Marcel sofre muito por perceber que o tempo destrói tudo , até os afetos. E perder esses afetos, e perder um pouco de si próprio.  Mesmo que já seja um outro você. Pois tudo , o hábito faz parecer normal, e mata seus olhares especiais. Não há dias em que olhamos para nossas fotos e sentimos saudades do que fomos? Mas são momentos, pois logo tratamos de buscar o novo , de renovar a vida. Mas Marcel , por sua doença, tem a necessidade de sugar os instantes ou de não ter consciência deles. O que o está lhe dando segurança, enquanto está no hotel é essa ternura, essa dedicação da avó que procura lhe dar todo carinho todos os cuidados ! Seu fio de ligação com a vida segura de casa!  Esse menino é dono de uma consciência exacerbada por sua imensa sensibilidade. O novo parece que o apavora. Muito mimado, nem uma roupa sabe achar , talvez pelo nervosismo em que se encontre! (Elô)




Elô, vc acha que nesta busca, de Marcel, tem um pouco de desespero?

Sim...há desespero. Marcel busca por ele mesmo! E busca sugar a vida, como o ar que lhe faltava. Sua extrema sensibilidade carrega o complexo edipiano. Mas talvez as convenções fazem com que fuja de si mesmo, coloque uma venda sobre seus olhos! Não lemos todos os livros ainda, mas até aqui é o que percebemos: uma  sensibilidade exacerbada  por todas as artes, e de início é um  viver de  puras sensações, de sinestesias...Ele, Proust, vive numa época em que essa mistura de sensações predomina, se não me engano ...no Brasil recebe o nome de Simbolismo Ele chega a citar o movimento na narrativa, como as vogais tendo cores, mais escuras, mais claras, enfim sugestões...O Simbolismo foi muito forte na França.  Cito de memória,  mas acho que teve forte presença de Verlaine.


Vejam Simbolismo na França.

Acredito até que o texto em francês seja carregado de muita musicalidade e que a tradução não nos permita percebê-la.

Devem haver muitos trechos extremamente musicais , principalmente quando faz descrições da natureza!

As palavras se tornam símbolos  de ligação entre a matéria e o espírito!
















"No   processo   de   interpretação   que   se   manifesta   ao   longo   da   análise
deleuziana é característica a substituição da filosofia e da amizade pelo amor e a arte
como fruto de uma gama de signos e significações resultantes dessa relação, produzidos
pelo choque da memória com o objeto em sua dimensão real. Para a relação de valor
que se estabelece entre o amor e arte e seus comparativos diretos na obra proustiana, a
saber, a amizade e a filosofia, aqueles têm maior importância porque, mesmo um amor
medíocre vale mais que uma grande amizade. Isso ocorre porque o amor se nutre de
uma interpretação silenciosa, sendo rico em signos.

Da mesma maneira acontece
com a valoração atribuída a obra de arte em relação à obra filosófica, pois o que se
subentende na simbologia do signo é mais profundo que as significações explícitas,
provocando uma interação entre os símbolos do amor e da obra de arte em oposição aos
da amizade e da filosofia. A amizade e a filosofia seriam os pontos superficiais de uma
busca pela essência, aos quais a arte e o amor seriam o ponto central, desenvolvidos
sobre o plano da realidade ao ser exposta ao inconsciente interpretativo em que os fatos
passados e presentes dividem-­se de acordo com essa valoração.

Muitos dos objetos e encontros relatados no livro proustiano pertencem ao
sistema da amizade e da filosofia, pois são superficiais em suas relações de importância
na contextualização que Proust descortina como sendo o retrato da sociedade parisiense
da chamada Belle Èpoque, durante o período de tempo a partir do momento em que esta
se consolida até quando entra em decadência, nos é mostrado como o amor e arte são
raros em suas aparições nesse extrato social caracterizado pela superficialidade em lugar
da essência pretendida pelo autor. "










"(...)Porque a aristocracia é coisa relativa. E há
lugarejos onde o filho de um vendedor de móveis é príncipe das elegâncias e tem a sua
corte, como um jovem príncipe de Gales.(...)"




Enfim surgem no romance as raparigas em flor, todas a encantar Marcel !  Sempre as associando às macieiras! Mas há três árvores que surgem ...Qual o seu sentido?  Lembranças de algo remoto,  de algum sonho repetido,  ou manifestações simbólicas  de seu inconsciente? Três?... Elô



"(...)— Cavalheiro — disse-me, dando um passo atrás e com ar glacial —, ainda é muito
jovem e deve aproveitá-lo para aprender duas coisas: a primeira, abster-se de expressar
sentimentos que se subentendem, porque são naturalíssimos; a segunda, não se lançar de
sopetão a responder a alguma coisa que lhe dizem antes de penetrar-lhe o significado. Se
tivesse tomado há pouco essa preocupação, teria evitado passar pelo transe de falar a
torto e a direito como um surdo e acrescentar com isso um ridículo mais a esse ridículo
de usar essas âncoras bordadas no traje de banho.(...)

Tenho necessidade desse livro de
Bergotte que lhe emprestei. Mande-o antes de uma hora por esse mordomo de nome
irrisório que tão bem lhe assenta: é de supor que a estas horas não esteja deitado.
Recordo-me que ontem à noite lhe falei, antes do que devia, nas seduções da juventude,
e vejo que lhe prestaria maior favor se lhe assinalasse a leviandade, a incompreensão e as
inconsequências da juventude. Tenho esperanças, meu jovem, de que esta pequena ducha
lhe há de ser tão saudável como o banho. Mas não fique assim parado, poderia resfriar-
se. Bom dia, cavalheiro

"(...)Há muita gente que começamos a admirar na
infância: um pai mais inteligente que o resto da família, um professor que tem em si os
méritos da metafísica que nos revela, ou um companheiro mais avançado que nós
(Bloch, no meu caso) que despreza o Musset da Esperança em Deus quando ainda nos
agrada, e que, em compensação, quando tenhamos chegado ao bom Leconte ou a
Claude(...)"

A sombra das Raparigas em flor PAG.411



"(...)(Só formava opinião depois de ouvir a mulher, e sua principal missão
consistia em executar, com todo engenho e arte, os desejos desta e dos fiéis(...)"
 No caminho de Swann pag 189


"(...)Ora, mesmo em Paris, Françoise empertigava altiva e
raivosamente o corpo que a idade começava a curvar, ante a mínima falta que lhe
imputassem, ela que era tão humilde, tão modesta e amável quando lisonjeavam o seu
amor-próprio.(...)"

A sombra das Raparigas em flor  pag.298

"(...)Não havia dúvida de que outrora, em
Combray, certas impressões bastante humildes, ou uma leitura de Bergotte, me tinham
levado a um estado de cisma que me parecera de grande valor. Mas esse estado, meu
poema em prosa o refletia; e, se o sr. de Norpois não apreendera e descobrira
imediatamente a beleza que eu ali só encontrava graças a uma enganosa miragem, era
porque ele não se deixava enganar. Acabava de revelar-me, pelo contrário, quão ínfimo
era o meu lugar (quando eu era julgado do exterior, objetivamente, pelo conhecedor
mais arguto e esclarecido). Sentia-me consternado, diminuído; e meu espírito, como um
fluido que só tem as dimensões do vaso que lhe fornecem, da mesma forma que se
dilatara antes até encher as capacidades imensas do gênio, (...)"

A sombra das Raparigas em flor pag. 40

"(...)E cansei-me de
esperar, embora algumas frequentadoras muito humildes, que se diziam operárias, mas
sempre sem trabalho, tivessem vindo fazer-me sala, mantendo comigo uma longa
conversação à qual — apesar da seriedade dos assuntos abordados — a nudez parcial ou
completa de minhas interlocutoras emprestava uma saborosa simplicidade(...)"

A sombra das Raparigas em flor pag.103



https://youtu.be/FujD7KwQZEI

A palestra mesma que é o
modo de expressão da amizade não passa de uma divagação superficial, com que não
adquirimos coisa alguma. Podemos ficar falando a vida inteira sem fazer outra coisa
senão repetir indefinidamente a vacuidade de um minuto, ao passo que o andar do
pensamento no trabalho solitário da criação artística se efetua no sentido da
profundidade, na única direção que não nos está vedada e em que podemos progredir,
embora com mais trabalho, para alcançar uma verdade.

E a amizade não é apenas
destituída de virtudes, como a palestra; é, além disso, funesta. Pois a impressão de tédio,
isto é, de ficar na superfície de si mesmo, em vez de continuar as viagens de exploração
pelas profundezas, que nenhum de nós que obedeça a uma lei de desenvolvimento
puramente interna pode deixar de sentir junto a um amigo qualquer, essa impressão de
tédio a amizade nos persuade a retificá-la quando nos vemos a sós, a relembrar com
emoção as palavras que nos disse o nosso amigo, a considerá-las como um precioso
dom já que não somos como construções a que se podem acrescentar pedras de fora,
mas como árvores que tiram da sua própria seiva o nó seguinte do seu tronco, a camada
superior da sua fronde.

A sombra das Raparigas em flor pag.567







" Como fulgores arrancados por um grande colorista à instabilidade da atmosfera e do sol, a fim de que viessem  ornar uma moradia humana , convidavam-me aqueles crisântemos, apesar de toda a minha tristeza, a gozar avidamente durante a hora do chá os prazeres tão breves de novembro de que faziam cintilar junto a mim o esplendor misterioso e íntimo. Ai, não era nas conversas ouvidas que eu podia atingi-lo; tão pouco se assemelhavam...Até com a Sra. Cottard, e embora já fosse tarde, a Sra. Swann se tornava meiga para dizer : " Não, não é tarde, não olhe para o relógio, que está parado; que pode ter de tão urgente para fazer? " , e oferecia mais um pastelzinho à senhora do professor, que conservava nas mãos o seu porta-cartões.  Pág. 153. 

Eloisa: E o rapazinho ia sendo atraído por todo o  ambiente, protelando sua escrita pretendida.

Eis um momento na casa de Swann e Odete. Um ambiente  que  o rapaz frequentava e se deixava embalar por sonhos e sentimentos de sedução. Onde,  me parece,  que ele é todo levado por vários sentidos. Onde sofre  pela briga com Gilbert  , é seduzido pelo olhar ao  cenário , e por algo ainda indefinido até na meiguice da voz  da Sra. Swann.

Ainda há a instabilidade de uma tarefa a cumprir: escrever sua obra, sempre adiada. A família espera dele o grande texto escrito. E ele vai protelando.


"(...)Mas se, além disso, nos encontramos junto de uma pessoa cuja educação (como para mim a de Albertine) nos é ignorada, desconhecidos os pendores, as leituras, os princípios, não sabemos se nossas palavras causam nela mais efeito que a um animal a que tivéssemos de fazer compreender certas coisas.(...)" PAG.538  😲

Citada por Proust, pag 153. Sobre a roupa que Odete usava em casa , disse ele lembrar uma heroína fos romances de Henry Greville. Ela adotava pseudônimo masculino para escrever. Entrem no link e confiram informações sobre ela e sua obra.




https://www.dancruzplantas.com.br/muda-glicinia-purpura

Imagem que Marcel tem da lembrança de seus passeios   entre 12:15h  e  13 horas , em maio,  sob a sombrinha da sra Swann.  Passeava com ela e uma corte de cavalheiros  pelas ruas de Paris.

Estar sob sua sombrinha era se sentir sob uma latada de Glicínias.

Interessante que o livro 1 termina com um passeio pelo bosque em Paris, já com ela mais velha e com as transformações da cidade.   Mas  neste livro ( À sombra das raparigas em flor,  a primeira parte se chama Em torno da Sra Swann) termina com uma imagem bem florida.

Elô


Um dos salões  onde se faziam encontros literários 








Proust  compara Gilbert à Melusina. À sombra das mocas em flor. Pag. 457,edição da Nova Fronteira . Ela é uma mistura de Swann e de Odete.

"Assim viam-se as duas naturezas, do sr e da sra Swann , ondular, refluir, invadir sucessivamente , uma sobre a outra , o corpo daquela Melusina.  "

A personagem é vista por Marcel de uma forma às vezes impulsiva , às vezes doce , dissimulada...que faz lembrar o tempo das mentiras de Odete.  É carinhosa com o pai , mas temperamental.

Desde muito nova,  faz Marcel sofrer.
(Elô Helena)


" A verdadeira variedade está nessa plenitude de elementos reais e imprevistos, no ramo carregado de flores azuis surgindo, contra toda expectativa , da sebe primaveril, que parecia incapaz de suportar mais flores; ao passo que a imitação puramente formal da variedade ( e o mesmo se poderia argumentar quanto às outras qualidades do estilo) não passa de vazio e uniformidade, isto é, o contrário da variedade , e se com isso conseguem os imitadores provocar a ilusão e lembrança da verdadeira variedade é tão-somente para as pessoas que não a  souberam compreender nas obras-primas."


"(...)Embora se diga com razão que não há progresso nem descobertas em arte, mas somente nas ciências e, como cada artista recomeçando, por sua conta, um esforço individual não pode ser auxiliado nem entravado pelos esforços de qualquer outro, cumpre no entanto reconhecer que, na medida em que a arte evidencia certas leis, uma vez que a indústria as vulgarizou, a arte anterior perde retrospectivamente um pouco da sua originalidade. Desde a época em que Elstir começou a pintar, temos visto muitas dessas chamadas "admiráveis" fotografias de paisagens e cidades.(...)"
A sombra das Raparigas em flor. Pag.490









"(...)A dose de cerveja, e com mais forte razão de champanhe, que em Balbec eu não consentiria em atingir numa semana, conquanto então à minha consciência calma e lúcida o sabor dessas beberagens apresentasse um prazer claramente apreciável mas facilmente sacrificado, eu a absorvia numa hora, acrescentando-lhe algumas gotas de porto, muito distraído para poder saboreá-lo, e dava ao violinista que acabava de tocar os dois luíses que vinha economizando há um mês para uma compra de que não mais me lembrava. Alguns garçons que serviam, à solta entre as mesas, disparavam a toda a velocidade, com um prato sobre as palmas estendidas, parecendo até que não o deixar cair fosse a finalidade desse gênero de corridas. E com efeito, os suflês de chocolate chegavam a seu destino sem derramar-se e as batatas à inglesa, apesar do galope que as deveria ter sacudido, arranjadas, como na partida, em torno do carneiro de Pauillac. Notei um desses empregados, muito alto, emplumado de soberbos cabelos negros, o rosto arrebicado de uma cor que mais lembrava certas espécies de pássaros raros do que a espécie humana, e que, correndo sem pausa e, dir-se-ia, sem finalidade de um a outro extremo da sala, fazia pensar em alguma dessas araras que enchem os grandes aviários dos jardins zoológicos com o seu ardente colorido e a sua incompreensível agitação. Logo o espetáculo se ordenou, pelo menos a meus olhos, de maneira mais nobre e mais calma. (...) (A sombra das Raparigas em flor. Pag.460)





Era o meu camarada Bloch. Saint-Loup me pediu em seguida recordasse a Bloch que se haviam conhecido nos exames do bacharelato, em que Bloch obtivera prêmio de honra, e depois em uma "UNIVERSIDADE POPULAR".(...)" Pag.377


A ideia de uma formação para os operários ganhou proporção após a Revolução Francesa (1789), especificamente, após o projeto de Instrução Pública de Condorcet e os desdobramentos da Comuna de Paris (1871). Porém, enquanto espaço próprio, as universidades surgem a partir de 1896 com George Deherme e com as Bolsas de Trabalho, por Fernand Peloutier. Com base nesses apontamentos o trabalho se debruça para a compreensão da origem dessas instituições, sua expansão na França e influência em terras portuguesas. 



"(...)Se havia passado duas ou três horas falando com Saint-Loup, ainda que ele muito admirasse o que lhe disse, sentia logo uma espécie de remorso, de cansaço e de pesar por não ter estado sozinho e em disposição de afinal escrever. Replicava então a mim mesmo que ninguém é inteligente só para si, que os mais excelsos espíritos gostaram de ser estimados, e que não podia considerar como perdidas as horas que passei a construir um elevado conceito de mim no espírito de meu amigo; convencia-me facilmente de que deveria dar-me por feliz e desejava com vivo ardor não perder nunca esse motivo de felicidade exatamente porque não a havia sentido realmente.(...)"

A sombra das Raparigas em flor. PAG 375


"(...)Aquele jovem, com o seu aspecto de aristocrata e esportista desdenhoso, não sentia curiosidade nem estima senão pelas coisas da inteligência, especialmente por essas manifestações modernistas da literatura e da arte, que tão ridículas pareciam à sua tia; de resto, estava imbuído do que ela chamava as declamações socialistas, possuído de um grande desprezo pela sua casta, e passava horas inteiras estudando Nietzsche e Proudhon. Era um desses "intelectuais" de admiração fácil, que se encerram num livro e não se preocupam senão em pensar elevadamente.(...)"

A sombra das Raparigas em flor PAG.371


 "(...) Contudo, da primeira vez em que entrou no hotel foi muito mal recebido, pois o pessoal que acabava de chegar da Côte d'Azur ignorava quem fosse aquele senhor. E não só não viera de flanela branca, mas também, fiel aos velhos usos franceses e ignorante da vida dos Palaces, tirara o chapéu ao entrar no hall porque havia senhoras; de modo que o gerente nem sequer levou a mão ao boné para saudá-lo e julgou que aquele senhor devia ser de origem humilde, o que ele chamava de homem "saliente do comum". A mulher do notário, única pessoa a quem chamou a atenção o recém-chegado, que denotava essa afetada vulgaridade da gente elegante, declarou, baseada no infalível discernimento e indiscutível autoridade de uma pessoa para quem não tem segredos a alta sociedade do departamento do Mans, que logo se via perfeitamente tratar-se de um homem de grande distinção, muito bem-educado e em notável contraste com toda aquela gente que havia em Balbec, e que ela julgava indignos de convívio enquanto não os visitasse.(...)"

A sombra das Raparigas em flor. Pág.312


"Não sei se o encanto selvagem daquele lugar aumentava o daquela rapariga, fazendo-me crer que não era igual às outras, mas o fato é que ela o devolvia ao ambiente. Deliciosa me pareceria a vida se ao menos eu pudesse, hora por hora, passá-la com ela, acompanhá-la até o rio, até a vaca, até o trem, estar sempre ao seu lado, sentir-me conhecido dela, tendo o meu lugar no seu pensamento. Ela me iniciaria nos encantos da vida rústica e das primeiras horas do dia. Fiz-lhe um sinal para que me servisse café com leite. Tinha necessidade de ser notado por ela. Não me viu, chamei-a. Acima de seu corpo muito grande, a pele do rosto era tão dourada e rósea que parecia vista através de um vitral iluminado.(...)" 

A sombra das Raparigas em flor. Pag.283


"(...)Desde os últimos dias do ano, essa carta parecia-me bastante provável. Talvez não o fosse, mas, para acreditar nessas coisas, basta-nos o desejo e a necessidade de que sejam possíveis. O soldado está convencido de que tem diante de si um espaço de tempo infinitamente adiável antes que o matem; o ladrão, antes que o prendam; o homem, em geral, antes que o arrebate a morte. Esse é o amuleto que preserva os indivíduos — e às vezes os povos — não do perigo, mas do medo ao perigo; na verdade, da crença no perigo, motivo pelo qual o desafiam em certos casos, sem que sejam necessariamente bravos.(...)" 

A sombra das Raparigas em flor  PAG.227 


"(...)Assim, os que produzem obras geniais não são aqueles que vivem no meio mais delicado, que têm a conversação mais brilhante, a cultura mais extensa, mas os que tiveram o poder, deixando subitamente de viver para si mesmos, de tornar a sua personalidade igual a um espelho, de tal modo que a sua vida aí se reflete, por mais medíocre que aliás pudesse ser mundanamente e até, em certo sentido, intelectualmente falando, pois o gênio consiste no poder refletor e não na qualidade intrínseca do espetáculo refletido.(...)"

A sombra das Raparigas em flor pag.165


https://youtu.be/FsG7DKAJZs0

https://youtu.be/mge8SEPt3iY

Assista a "Ricardo Lísias sobre Marcel Proust (aula 3: À Sombra das Raparigas em Flor)" no YouTube

https://youtu.be/LbAIxWR4Myk

https://lithub.com/reading-proust-in-a-black-and-white-world/ 

https://youtu.be/2j-qlOpOaKw

https://youtu.be/VnaZy3YCguc

https://pt.m.wikipedia.org/wiki/Gliptoteca

https://pt.frwiki.wiki/wiki/Balbec